Salaires

Salaires minima selon la nouvelle classification
Catégorie Niveau Échelon Au 1-2-2018   Au 1-3-2019   Au 1-3-2020   Au 1-4-2021   Au 1-1-2022   Au 1-5-2022   Au 1-1-2023  
Ouvriers et employés I 1 1 517 € 1 532 € 1 560 € 1 576 € 1 620 € 1 660 € 1 720 €
2 1 546 € 1 561 € 1 583 € 1 599 € 1 635 € 1 675 € 1 730 €
3 1 578 € 1 594 € 1 616 € 1 632 € 1 665 € 1 700 € 1 740 €
II 1 1 590 € 1 606 € 1 628 € 1 644 € 1 680 € 1 714 € 1 754 €
2 1 609 € 1 625 € 1 648 € 1 664 € 1 700 € 1 734 € 1 774 €
3 1 640 € 1 656 € 1 679 € 1 696 € 1 730 € 1 765 € 1 805 €
III 1 1 650 € 1 667 € 1 690 € 1 707 € 1 745 € 1 780 € 1 820 €
2 1 674 € 1 691 € 1 715 € 1 732 € 1 770 € 1 805 € 1 845 €
3 1 708 € 1 725 € 1 749 € 1 766 € 1 800 € 1 836 € 1 876 €
IV 1 1 739 € 1 756 € 1 781 € 1 799 € 1 835 € 1 872 € 1 912 €
2 1 774 € 1 792 € 1 817 € 1 835 € 1 875 € 1 913 € 1 953 €
3 1 809 € 1 827 € 1 853 € 1 872 € 1 900 € 1 938 € 1 978 €
Techniciens et agents de maîtrise V 1 1 820 € 1 838 € 1 864 € 1 883 € 1 925 € 1 954 € 1 994 €
2 1 850 € 1 869 € 1 895 € 1 914 € 1 955 € 1 984 € 2 024 €
3 1 901 € 1 920 € 1 947 € 1 966 € 2 005 € 2 035 € 2 075 €
VI 1 2 017 € 2 037 € 2 066 € 2 087 € 2 130 € 2 162 € 2 202 €
2 2 098 € 2 119 € 2 149 € 2 170 € 2 215 € 2 248 € 2 288 €
3 2 179 € 2 201 € 2 232 € 2 254 € 2 300 € 2 335 € 2 375 €
VII 1 2 327 € 2 350 € 2 383 € 2 407 € 2 455 € 2 492 € 2 532 €
2 2 420 € 2 444 € 2 478 € 2 503 € 2 550 € 2 588 € 2 628 €
3 2 511 € 2 536 € 2 572 € 2 598 € 2 650 € 2 690 € 2 730 €
Cadres VIII 1 2 850 € 2 879 € 2 919 € 2 948 € 3 000 € 3 045 € 3 085 €
2 3 161 € 3 193 € 3 238 € 3 270 € 3 300 € 3 350 € 3 390 €
3 3 224 € 3 256 € 3 302 € 3 335 € 3 420 € 3 471 € 3 511 €
IX 1 3 853 € 3 892 € 3 946 € 3 985 € 4 040 € 4 101 € 4 141 €
2 4 161 € 4 203 € 4 262 € 4 305 € 4 345 € 4 410 € 4 450 €
3 4 493 € 4 538 € 4 602 € 4 648 € 4 690 € 4 760 € 4 800 €
X 1 4 862 € 4 911 € 4 980 € 5 030 € 5 080 € 5 156 € 5 196 €
2 5 249 € 5 301 € 5 375 € 5 429 € 5 480 € 5 562 € 5 602 €
3 5 671 € 5 728 € 5 808 € 5 866 € 5 925 € 6 014 € 6 054 €

 Quelles sont les primes prévues par la convention collective ?

Une prime de fin d’année est versée en fin d’année civile aux salariés ayant au moins un an d’ancienneté. Elle correspond au salaire mensuel de base du niveau et de l’échelon du salarié concerné.

Elle est accordée au prorata du temps travaillé pour les temps partiels, en cas de départ de l’entreprise et de suspension du contrat de travail supérieure à 2 mois par année civile (sauf accident du travail, maladie professionnelle, maternité) .

Elle est accordée en totalité en cas d’activité partielle.

Une prime d’ancienneté est accordée à partir de 3 ans d’ancienneté.

Elle correspond à un pourcentage du salaire minimal mensuel 3% à partir de 3 ans d’ancienneté augmenté de 1% chaque année jusqu’à un plafond de 10%.

Une indemnité d’habillage est accordée aux salariés devant revêtir une tenue spécifique. Elle est fixée à 20 €.

Prime de tutorat
Prime forfaitaire versée à tout salarié ayant effectué une ou plusieurs actions tutorales, à l’exclusion des formateurs professionnels qui ne sont pas éligibles à cette prime.

le bénéfice de la prime de tutorat a été étendu aux salariés cadres à compter du 1-1-2022 (Avenant n° 92 du 6-12-2021 étendu). Cette extension aux cadres a été confirmée par avenant du 20-4-2022 étendu.

Un tuteur peut encadrer au maximum 3 personnes s’il est salarié (2 personnes s’il est employeur) et un maître d’apprentissage peut encadrer au maximum 2 apprentis + 1 apprenti redoublant.
Montant de la prime fixé comme suit.

 

Action de tutorat ou d’encadrement pédagogique Prime forfaitaire brute par alternant/stagiaire suivi
Action de tutorat ou d’encadrement pédagogique Prime forfaitaire brute par alternant/stagiaire suivi
Alternance 6 mois 70 €
Alternance 1 an 100 €
Alternance 2 ans ou + 150 €
Tutorat de CQP 50 €

Prime de transport

Prime résultant de l’avenant n° 92 du 6-12-2021 étendu, applicable à compter du 1-3-2022.

Cette prime est non cumulable avec toute autre contrepartie ayant le même objet prévue au niveau de l’entreprise ou de l’établissement, par usage ou par le contrat de travail, quelle que soit sa dénomination ou sa nature.

Bénéficiaires :
prime versée aux salariés pour les frais de carburant et les frais exposés pour l’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes, dans les 2 cas suivants :
  • la résidence habituelle ou le lieu de travail du salarié, soit est situé(e) dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l’employeur, soit n’est pas inclus(e) dans le périmètre d’un plan de mobilité obligatoire ;
  • les horaires de travail du salarié ne lui permettent pas d’utiliser un mode collectif de transport (travail de nuit, horaires décalés…).
Prime également versée pour les frais engagés par les salariés se déplaçant entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail :
  • avec leur vélo (ou vélo à pédalage assisté) personnel ;
  • avec leur engin de déplacement motorisé personnel (trotinette ou patinette électrique, gyropode, monoroue, hoverboard…) ;
  • en tant que conducteur ou passager en covoiturage ;
  • à l’aide de services de mobilité partagée (comprenant la location ou la mise à disposition de cyclomoteurs, motocyclettes, vélos électriques ou non, engins de déplacement personnels motorisés ou non), à condition qu’ils soient équipés d’un moteur ou d’une assistance non thermique ;
  • à l’aide de services d’autopartage, à condition que le véhicule mis à disposition soit un véhicule à faible émission.
Sont exclus du bénéfice de la prime, parmi les salariés susvisés :
  • ceux qui bénéficient d’un véhicule mis à disposition permanente par l’employeur avec prise en charge par ce dernier des dépenses de carburant ou d’alimentation électrique ;
  • ceux logés dans des conditions telles qu’ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre à leur travail ;
  • ceux dont le transport est assuré gratuitement par l’employeur ;
  • ceux qui bénéficient d’un remboursement par l’employeur de leurs frais de transport sous forme d’indemnités kilométriques ;
  • ceux qui bénéficient de remboursements de frais de transports en commun (prise en charge à hauteur de 50 % du titre de transport).
Montant et modalités de versement :
Prime versée mensuellement dont le montant est fixé à 1 € par jour travaillé dans la limite des dispositions de l’article  81, 19° ter-b, du code général des impôts.

Le point 19° ter-b de l’article  81 du code général des impôts prévoit notamment qu’est affranchi de l’impôt sur le revenu l’avantage résultant de la prise en charge par l’employeur des frais de carburant ou des frais exposés pour l’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes engagés par les salariés et des frais mentionnés à l’article L. 3261-3-1 du code du travail (frais engagés par les salariés se déplaçant entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail avec leur vélo ou vélo à pédalage assisté personnel, ou en tant que conducteur ou passager en covoiturage, ou en transports publics de personnes ou à l’aide d’autres services de mobilité partagée sous la forme d’un « forfait mobilités durables »), dans la limite globale de 500 € par an, dont 200 € au maximum pour les frais de carburant.

Les salariés à temps partiel avec un nombre d’heures travaillées égal ou supérieur à la moitié de la durée légale hebdomadaire bénéficient de la prime dans les mêmes conditions que les salariés à temps complet. Pour les autres salariés à temps partiel, la prime est calculée au prorata du nombre d’heures travaillées par rapport à la moitié de la durée du travail à temps complet.
Le montant de la prime de transport, qui doit figurer sur le bulletin de paie, est exclu de l’assiette des salaires minima conventionnels.

À quelles majorations le salarié peut prétendre en cas de travail de nuit ? en cas de travail du dimanche ?

Travail de nuit: les salariés bénéficient d’une majoration de 10% du taux horaire en cas de travail habituel et de nuit et de 25% en cas de travail exceptionnel (sauf personnel de roulage).

Le travail du dimanche ouvre droit à une majoration de 100% pouvant être remplacée par un repos compensateur équivalent par accord d’entreprise ou d’établissement.